Abdelatif Hilal, éducateur U12: interview

Le voyage sur la Planète JSC continue avec l’interview de Abdelatif Hilal, éducateur U12 et membre du Comité Directeur….  (A suivre…)
Interview réalisée par Robert Grisolia le 20/01/2021
 Bonjour Abdel. Peux-tu te présenter ?
Je suis né le jeudi 6 avril 1961 à Casablanca. Je suis marié et père de deux enfants. J’habite à Cugnaux, route de Tournefeuille. En ce qui concerne ma profession, en ce moment, je suis en arrêt à cause de problèmes de santé. Sinon, j’étais gérant d’un restaurant que j’avais créé à Cugnaux. J’ai été obligé de le vendre à cause de ces problèmes de santé. Ça fait 17 ans que je me suis reconverti dans la restauration.
Raconte-nous ton parcours sportif car je sais que tu en as un.
J’ai commencé le football très, très tôt, à l’âge de 6 ans, dans une école de sport d’un club de première division au Maroc, le « Raja » de Casablanca. C’est là où j’ai fait, pratiquement, toutes les catégories jusqu’aux Juniors puisqu’à l’époque il n’y avait ni U16, ni U17… on appelait les catégories Pupilles, Minimes, Cadets Juniors. En cadets, j’ai été sélectionné en équipe Nationale du Maroc. En 2ème année Juniors, j’ai changé de club, je suis allé au club du « Wac » de Casablanca. C’est le club par où est passé Karim, notre ADS, mais ce n’était pas à la même période. J’ai fait une saison dans ce club, puis je suis revenu dans mon ancien club où j’ai été prêté. J’y suis resté pendant pratiquement six ans en 2ème division. A l’époque la 1ère, la 2ème et la 3ème division, c’était des amateurs, il n’y avait pas de professionnels. Ça a été une grande expérience pour moi. Ma fin de carrière de footballeur au Maroc est due à un problème de ligaments croisés. Du coup, j’ai dû arrêter deux ans. Ensuite, j’ai quitté le Maroc pour venir ici en France. J’ai recommencé à attaquer le foot petit à petit. J’ai repris dans des clubs dans le Tarn. Je suis allé ensuite dans l’équipe du CNRS, Centre National de la Recherche Scientifique en corpo et ça a été la fin.
A quel poste jouais-tu ?
J’ai fait pas mal de postes. J’ai commencé attaquant droit, puis milieu de terrain, milieu offensif, milieu défensif côté gauche. J’étais un peu polyvalent.
As-tu été éducateur avant de l’être à Cugnaux ?
En même temps que je jouais dans le Tarn, je me suis occupé des jeunes pendant deux ans, une très bonne expérience en tant qu’éducateur. J’avais en charge les U9 et U10. On a fait de belles choses on a gagné pas mal de coupes sur les tournois. Ces enfants ont bien progressé et quand je reviens dans le Tarn et que je les croise et qu’ils me saluent, ça me fait très plaisir.
Est-ce que tu as des diplômes ?
Oui, J’ai passé les modules de U10 / U11 et U6/U7.
Comment es-tu arrivé à Cugnaux ?
Quand je suis venu m’installer à Cugnaux, j’ai inscrit mon fils à la JSC Football chez les tout petits. Puis, il y a eu une coupure puisqu’on est repartis, pour des raisons professionnelles, au Maroc où on est restés quatre ans. Pendant cette période, le gamin a repris au Maroc dans une Académie le « City foot 5 » à Casablanca. Puis, finalement, on a décidé de revenir en France. Comme il fallait lui trouver un club et comme on était de Cugnaux, je suis allé voir Jonathan. Je lui ai parlé de mon parcours. Je lui ai même raconté que j’avais joué contre Cugnaux et que j’en avais gardé un très bon souvenir. Et en parlant, il m’a demandé si ça m’intéressait de coacher les jeunes. Je lui ai dit : pourquoi pas ! et puis, c’était parti. Je coache depuis deux ans. L’an dernier, j’ai épaulé Tarik Boutahar avec les U11. Ça s’est très bien passé. Ces U11 ont bien progressé. Il y a eu quelques petits soucis de discipline qu’on a pu régler. Finalement, l’équipe s’est bien mise sur les rails et a bien tourné. Malheureusement, le confinement est arrivé ce qui a tout cassé. Et, cette année, je retrouve tout l’effectif sauf trois joueurs qui sont partis, ce qui nous a fait un peu mal.
Donc, cette année, tu as les U12 qui proviennent en grande majorité de l’effectif U11 que tu avais l’an dernier. Tu peux nous en parler ?
Au début ça n’a pas été facile et, petit à petit, alors qu’on commençait à voir le bout du tunnel, tout à coup, voilà le confinement. On avait démarré la saison par quatre matchs. Sur ces quatre matchs, on en avait gagné deux et perdu deux. Ce qui était bien dans cette équipe, c’était qu’ils avaient marqué huit buts, ce qui était intéressant, et qu’ils n’en avaient pris que quatre. Cette équipe a un fort potentiel. Il y a des joueurs très techniques qui, sur des exploits individuels, peuvent réussir à faire la différence. Avec ce reconfinement, on a été très déçus et même démoralisés. On le voyait sur le visage de mes joueurs. Pendant ce confinement, je n’ai pas perdu contact avec eux. Je leur envoyais des messages par la voie de « WhatsApp » pour des exercices que je leur demandais de faire. Ils ont donc continué à travailler chez eux. Je ne voulais pas qu’il y ait un arrêt, je voulais qu’ils gardent un peu la forme. Après, en décembre, on a repris, mais avec les restrictions. Ce n’était pas évident de travailler. Il fallait respecter toutes les mesures barrières. Ce n’était pas facile de coacher. Les oppositions avec contact manquent beaucoup aux gamins. On le sent vraiment. Donc, on a essayé de travailler, un peu plus, tout ce qui est tactique, technique : les passes, les contrôles, les centres, les tirs au but…. On a travaillé, beaucoup plus, tout ce qui est motricité avec ou sans ballon.
Comment cette situation est vécue par les enfants et les parents ?
C’est l’angoisse ! C’est-à-dire que l’on ne peut pas prédire demain ce qu’on va faire. Quand on me pose la question pour savoir s’il y aura encore des matchs etc… je ne sais quoi répondre, même moi, je suis perdu. On ne peut pas savoir ce qui va se passer demain. Alors, on s’entraîne en respectant les gestes barrières, mais il n’y a aucun objectif à long terme. Maintenant, ça ne les décourage pas de continuer à jouer au foot. La preuve, quand on a changé l’heure du couvre-feu et qu’on a changé les horaires des entraînements, ils étaient très contents de pouvoir continuer à jouer. Je n’ai eu que de très bons retours que ce soit des enfants, que ce soit des parents. Bien au contraire, ils sont très contents que l’on garde ces entraînements bien qu’on ne fasse pas de matchs.
Le point fort de cette équipe ?
L’envie ! Puis, c’est une équipe très soudée, c’est presqu’une famille. C’est la deuxième année qu’ils jouent ensemble, ils ont envie d’apprendre, ils sont à l’écoute. Ensuite ! Une autre qualité de l’équipe : la discipline ! On a réussi à mettre la discipline en place ce qui, pour moi, est primordial.
Le point faible ?
Quand ils prennent un but dans un match, ils ont du mal et ils ont tendance à baisser les bras. Mais, on a travaillé ça et, au dernier match, on a pris des buts en début de partie, puis on est revenus au score et on a gagné.
Un bon souvenir ?
C’est quand j’ai été appelé en équipe nationale Cadets au Maroc. J’ai dû travailler dur. J’étais dans une équipe où il y avait de très bons joueurs et j’avais vraiment beaucoup de chance d’être avec eux en équipe nationale.
Un mauvais souvenir ?
C’est ma blessure. Je savais qu’à la suite de cette blessure au genou c’était fini pour moi. Finalement, quand j’ai eu cette blessure, d’une façon indirecte, j’ai donné raison à mon père qui ne voulait pas que je joue au foot, parce qu’il avait peur, parce qu’à l’époque le football ne faisait pas vivre comme il me disait. Mais, heureusement qu’à côté de ça, je perçais dans mes études. J’ai eu mon bac au Maroc, puis j’ai travaillé au ministère des finances et ça m’a permis de rester debout.
Tu as été élu au comité directeur de la JSC football récemment. Qu’est-ce qui t’a poussé à te présenter au Comité Directeur ?
D’abord l’amour pour le club et, ensuite, l’envie de donner, de participer au développement du club. C’est tout à fait normal. J’estime que j’ai pas mal de choses à donner à mon niveau. Ça me fait très, très plaisir d’être dans ce Comité et ça me touche énormément. J’ai envie de donner encore plus que je ne donne aujourd’hui.
Les commissions sont en train d’être constituées. Dans lesquelles comptes-tu t’investir ?
J’aimerais travailler dans la commission animation tout ce qui est en relation avec l’organisation de manifestations, la restauration etc… Ensuite, j’aimerais m’investir dans tout ce qui concerne la restauration, buffets, réfectoires … parce que, quand même, j’ai un joli CV dans ce domaine.
Autre chose ?
Oui ! Un petit mot sur le club ! Depuis deux ans que je suis là, franchement, il est en progression. Je vois que les choses commencent à changer. C’est vrai que j’ai connu le club avant qu’on ne rentre au Maroc. Il y a donc eu une coupure. Mais, quand je suis revenu, j’ai trouvé un changement, avec des infrastructures extraordinaires. L’arrivée aussi de Karim en tant qu’agent de développement sportif ça apporte beaucoup de choses au club. Je pense que le club est sur la bonne voie. Je pense qu’à moyen terme on entendra beaucoup parler de Cugnaux. Ça c’est clair !
Merci Abdel. Bonne saison 2020/2021 !

Abdel et Tarik avec les U11 saison 2019/2020

Abdel en conversation avec Mansour éducateur U13-décembre 2020

Abdel à l’entraînement sur le « Bravo » décembre 2020

Abdel à l’entraînement sur le « Bravo » décembre 2020

Abdel à la restauration à la Madewis Cup – septembre 2020

Abdel à la restauration à la Madewis Cup – septembre 2020

Abdel au service goûter lors du stage de février 2020

Abdel à la préparation des repas lors du stage de février 2020

Abdel à la préparation des repas lors du stage de février 2020

Abdel à la préparation des repas lors du stage de février 2020

Abdel au service goûter lors du stage de février 2020

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Sylvie Dumazeau, responsable du PEF: interview

Nous poursuivons notre voyage sur la Planète JSC, saison 2020/2021, par l’interview de Sylvie Dumazeau, responsable du PEF et membre du Comité Directeur de la JSC, (A suivre…)
Entretien réalisé par Robert Grisolia le 23/12/2020
Bonjour Sylvie ! Peux-tu te présenter ?
Je suis née le mardi 26 juillet 1960 dans les Landes. Je suis fille de paysans. Je suis infirmière diplômée d’état et, actuellement, je travaille en « santé au travail » à la mairie de Toulouse. Je suis mariée, j’ai un fils qui lui aussi a une petite fille qui a 4 ans avec qui je suis cet après-midi. Je la garde un mercredi sur deux et, l’autre mercredi, je suis au club de foot de Cugnaux.
Au niveau sport, je sais que tu fais beaucoup de tennis à un très haut niveau (rires !!), mais tu as dû faire du sport auparavant. Raconte-nous.
J’ai toujours fait beaucoup de sport. J’ai fait beaucoup de montagne quand j’étais jeune. Je faisais de l’escalade et de la randonnée dans les Pyrénées. Après, j’ai fait un peu de natation et du tennis. J’ai repris le tennis depuis 10 ans, je prends des cours toutes les semaines et je joue 2 à 3 fois par semaine. Je fais des petites compétitions, des tournois. Je suis dans le club de tennis depuis une dizaine d’années.
Et le football ? Comment t’est venue la « fièvre » footballistique ?
Quand j’étais jeune, j’adorais le foot. Je le regardais beaucoup à la télévision avec mon papa. Ensuite, j’ai rencontré André, mon mari, qui était footballeur, j’ai eu un fils qui a fait du foot et a été longtemps entraîneur de foot. On s’est installés aux Pradettes où il y avait un terrain de foot. On a décidé d’aller voir au club comment ça se passait, il y a de ça 26 ans. Et on a décidé, à ce moment-là, de nous investir dans ce club en tant que bénévoles
Tu as un riche passé dans le monde du football : aux Pradettes, mais aussi au District de la Haute Garonne.
Au niveau du club des Pradettes, j’ai commencé par rentrer dans le club où j’étais bénévole. Ensuite, j’en suis devenue la secrétaire où j’ai pris quelques responsabilités. Les années faisant, j’ai continué à ce poste et j’ai fini par être Présidente pendant 16 ou 17 ans. Désireuse de reprendre un peu de souffle, j’ai repris un poste de secrétaire, pendant deux ans et, après, comme personne ne voulait reprendre la présidence, je m’y suis remise. J’ai toujours été bénévole. Je me suis occupée très longtemps de l’équipe seniors 1 en tant que dirigeante. Et, puis, il y a 10 ans, à travers la Fédération de foot, j’ai découvert la « Fondaction du football » et  j’ai inscrit notre club en tant que club Pilote au Programme Educatif Fédéral, PEF.
En même temps que j’étais au club de foot, j’étais très engagée dans mon quartier et j’ai été aussi Présidente du Collectif des Associations des Pradettes pendant deux ans. On travaillait beaucoup avec la mairie pour monter des projets au niveau du quartier. Il y avait une trentaine d’associations qui adhéraient au collectif. C’était un engagement de tous les jours pour construire notre quartier.
Mais bien avant le foot, j’avais créé l’école du cirque dans ce quartier. Je m’en suis occupé pendant quatre ans. Mais, comme je ne pouvais pas tout mener à la fois, je ne me suis consacrée qu’au foot et au Collectif des Pradettes.
Et le District ?
J’y ai passé dix ans. J’ai commencé sous l’aire de monsieur Gérard Blancan où je suis rentrée au Comité Directeur. Puis, petit à petit, je suis rentrée à la Commission discipline seniors où j’ai occupé, de temps en temps, le poste de présidente et de membre actif. Ensuite, j’ai fait deux mandats sous l’aire de monsieur Jean Claude Couailles, toujours au Comité Directeur. J’ai fait aussi des délégations de matchs où j’étais déléguée sur des matchs de seniors.
Dernièrement, il y a eu de nouvelles élections où tu ne t’es pas représentée. Pourquoi ?
On était partis pour se représenter, puis, en fait, la covid est tombé là-dessus. J’ai été très, très déçue de la fin de ma période aux Pradettes et j’ai perdu beaucoup de confiance au football en lui-même et aux dirigeants. Et, j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre. J’ai mis au moins six mois avant de repartir au niveau du foot. Ça a été très compliqué et, donc, je me suis complètement démotivée face à cet isolement imposé par la Covid. Bien que j’ai pas mal de connaissances et de gens que j’apprécie qui étaient dans la liste avec moi, je n’ai pas rebondi à ce niveau-là. J’ai dit : j’arrête et je laisse la place à des gens qui feront autant que moi et qui feront peut-être mieux que moi. J’avais vraiment envie de me reposer au niveau du District qui est une grosse machine.
Quelles ont été les circonstances de ta venue à la JS Cugnaux ?
Après la phase des Pradettes, fin de 2019 /2020, je suis venue à la JSC parce que je te connaissais, je connaissais Eric et que je suis quelqu’un qui ne peut pas vivre sans se donner aux autres. Donc, je n’avais pas l’intention de rester chez moi à faire du tricot, bien que je fasse quand même du tricot (rires !). J’avais envie de continuer à être en contact avec les autres. On m’a proposé de devenir dirigeante à la JSC et j’ai dit : « Oui, pourquoi pas ! ». C’était aussi une bonne façon de rebondir tranquillement. Mais, je ne voulais pas prendre et je ne veux toujours pas prendre de responsabilités du style secrétariat, trésorerie ou présidence, des choses comme ça. Je pense que j’ai donné suffisamment dans ces domaines.
Néanmoins, tu as un rôle très important au sein du club en prenant en charge le PEF. On a déjà diffusé une vidéo sur le site là-dessus où tu nous en parlais, mais est-ce que tu peux en quelques mots nous dire de quoi il s’agit ?
A travers le foot qui est un sport qui véhicule des valeurs sociales importantes, c’est retrouver cette éducation qui n’est pas forcément donnée aux enfants et remettre l’accent sur tout ce qui est respect des autres : sens de la collectivité, le Fair-Play, reconnaître les autres à travers l’arbitre, à travers les dirigeants, et, puis, avoir une appartenance à quelque chose. Ce sont des valeurs qui, pour moi, se sont perdues malheureusement, mais ce sont pourtant des valeurs essentielles au fondement de la personne et de la société. Donc, on les véhicule à travers le foot qui est un sport populaire. Avec le PEF, on crée des ateliers à thème comme l’alimentation, l’arbitrage, les règles du jeu, le respect de l’autre, savoir jouer collectif… Enfin, plein de valeurs basiques comme ça. Ces ateliers, je les propose aux gamins de U5 à U13, filles et garçons, avec de petits flyers, en fin d’atelier, qui touchent un peu à tout. Ils touchent à l’alimentation pour savoir comment un sportif doit s’alimenter, que ce soit cohérent, comment il doit s’hydrater, prendre une douche à la fin d’un effort, comment on doit arriver quand on vient de chez soi pour faire une activité sportive : prendre son sac, mettre ses affaires dedans etc… Enfin, plein de notions basiques qui sont malheureusement oubliées à travers l’école et, pour certains, à travers leur éducation à la maison.
La mise en œuvre du PEF est très importante pour l’obtention du Label Club attribué par la FFF. Pourquoi ?
Ces notions-là, on s’est rendus compte qu’elles étaient largement abandonnées, qu’il y avait beaucoup de violences constatées au niveau des terrains, autant la violence des parents que la violence des enfants et, je pèse mes mots, autant que la violence des 19 ans et des seniors. On s’est dit que c’était bien de rebondir et de faire en sorte que ce soit une action qui compte au niveau de l’appréciation de la structure et de l’apport éducatif que peut donner un club de foot au niveau des gens. Le Label, c’est une qualification de la FFF qui reconnaît la structuration, le bien fondé, l’éducation et tout ce qu’on peut apporter aux gamins de toutes les catégories, des petits jusqu’aux grands. C’est vrai que cette appréciation et ce jugement de valeurs du club donnent des points pour pouvoir obtenir ce qu’on appelle une labellisation. C’est la reconnaissance de la qualité de l’enseignement dispensé au niveau de tous les membres du club. Il faut savoir que si le club n’œuvre pas au niveau du PEF, on ne peut pas avoir de Label club.
As-tu prévu, dans le cadre du PEF, des actions nouvelles pour cette saison ?
Ce que je voulais et que j’ai commencé à initier, c’est par exemple le goûter qu’on a fait à Noël. C’est relancer un peu ce collectif qui me semble un peu oublié, mais le relancer autant au niveau des éducateurs qu’au niveau des joueurs. Après, l’an dernier, on a fait quelque chose de super intéressant avec un petit voyage au cirque de Noël où on a regroupé une trentaine de petits joueurs avec leurs parents et les dirigeants. Ce cirque de Noël nous a été proposé par Tisséo avec qui je travaille en partenariat. Partenariat pourquoi ? Parce que, Tisséo, ce sont les transports et que l’on peut faire un parallèle entre le transport et l’équipe de football. Je m’explique : Il y a des règles lorsque je rentre dans un bus et il y a des règles lorsque je rentre sur un terrain : La politesse, le savoir vivre, le respect des autres, toutes ces valeurs qu’on retrouve dans les deux domaines. Voilà le type d’activité que l’on peut faire dans le PEF. C’est, par exemple, aussi, faire une balade en vélo et expliquer aux gamins que pour faire du vélo il y a aussi des règles, il y a des pistes cyclables, il y a des attitudes à avoir, il y a des normes de sécurité. On veut leur donner toutes les petites billes qui font qu’ils vont appréhender de A à Z toute l’activité.
Le petit gouter de Noël cette saison était un plus par rapport à l’année dernière, mais est-ce que tu envisages quelque chose de nouveau d’ici la fin de l’année ?
Ça va dépendre beaucoup du covid, mais je voudrais aborder tout ce qui est « réseaux sociaux » parce qu’il y a eu des petits travers, l’année dernière, dans certaines catégories. Pour moi, les réseaux sociaux, c’est un mal, même si ça peut être un bien, parce qu’il peut y avoir des gens détruits par ce genre de communication. C’est un gros problème auquel je veux m’atteler. Ensuite, j’ai envie de refaire quelque chose sur le transport parce que c’est très important de savoir comment se déplacer dans la ville et, notamment, dans les transports en commun dans notre ville et métropole.
Tu as été élue au Comité Directeur de la JSC à la dernière Assemblée Générale qui s’est tenue le 18 décembre en visioconférence. Pourquoi t’y être présentée et comment comptes-tu t’y investir ?
Je pensais que Cugnaux était un club bien structuré, bien cadré, qui roulait. Or, je me suis rendu compte que non, qu’il y avait eu une petite descente aux enfers pendant les dernières années et qu’en fait, il y avait beaucoup, beaucoup de choses à remettre en route, beaucoup de choses à créer ou à recréer et qu’il fallait redorer le blason de ce club, mais que ça passait et que ça passe par un renouvellement de plein de choses. Moi, je suis quelqu’un pour le partage et l’échange, parler et communiquer, c’est essentiel. C’est un club où beaucoup de gens s’investissent, mais où il y a très peu de communication, donc plein d’informations qui se perdent et donc plein d’incompris et de non-dits. Ça, c’est fort dommage pour le club parce que ça amène beaucoup de travers, beaucoup de choses qui sont dites, répétées, amplifiées, déformées et ça met une ambiance délétère, parfois. Donc, ça c’est important pour moi. Ensuite il y a des choses à construire comme par exemple des livrets d’éducateurs au niveau des jeunes, de l’école de foot parce qu’il n’y a pas vraiment de suivi, chacun veut bien faire, mais en fait il vit seul dans son coin. Donc, en fait, il n’y a pas de suivi : on ne sait pas ce qu’a fait le gamin l’année dernière, et on ne sait pas ce qu’il fera l’année prochaine. Tout ça, c’est un manque de communication, un manque de suivi qui fait que l’on perd notre qualité pour avoir 500 gamins, c’est dommage que la qualité ne suive pas à ce niveau-là.
Tu énonces, là, beaucoup, beaucoup de manques sur l’état du club qui, comme tout le monde sait, se relève depuis un an ou deux de gros problèmes financiers qui ont bien failli le couler. Cependant n’existe-t-il pas un socle solide sur lequel on peut s’appuyer dans tous les domaines que tu évoquais et qui permettrait de rebondir ?
C’est sûr qu’il y a de bonnes choses. Il y a énormément de bénévoles, il y a des gens qui s’investissent beaucoup. Il y a des éducateurs qui ont tous envie de bien faire leur travail et ça c’est super. Ce que je voulais dire, c’est qu’il y a des choses à améliorer. C’est vrai que c’est un club qui repart de très, très, loin. Ensuite, c’est un club qui compte 500 adhérents ce qui est très important et s’ils sont là c’est qu’ils apprécient tout de même le club. A propos de la communication, c’est vrai qu’elle existe par le site, les SMS, le Facebook, le WhatsApp, le téléphone etc… mais j’estime qu’elle ne va pas jusqu’au bout, il faut l’améliorer. Un autre atout important, il existe une importante section féminine. On a des installations neuves… Il faut s’appuyer sur cet existant et l’améliorer. C’est à ça que je veux m’employer. Je veux le mieux pour le club et je ferai tout pour.
Merci Sylvie. Bonne saison 2020/2021 à la JS Cugnaux et que toutes tes initiatives puissent aboutir. Le club a besoin de dirigeants (es) dynamiques comme toi.

intervention sur le PEF lors de la réunion de fin de saison 19/20

sortie au cirque en décembre 2019

PEF avec les U5

PEF avec TISSEO

PEF avec les U6

PEF avec les U7

A l’antenne médicale lors de la Madewis Cup en septembre 2020

A l’antenne médicale lors de la Madewis Cup en septembre 2020

intervention PEF lors du stage en février 2020

préparation goûter de Noël décembre 2020

goûter de Noël décembre 2020

goûter de Noël décembre 2020