Le voyage sur la Planète JSC continue avec l’interview de Jean Louis Morillon, grand supporter de la JSC, dirigeant, éducateur…. (A suivre…)
Interview réalisée par Robert Grisolia le 18/08/2020
Bonjour Jean Louis. J’ai retrouvé l’interview que tu avais accordé au journal du club de l’époque : « Balopié ». C’était en 2005, cela fait 15 ans. Nos internautes ont certainement envie de savoir ce que tu es devenu depuis. Mais, d’abord, peux-tu te présenter ?
Je suis né le jeudi 29 mars 1956 à Paris. J’habite à Cugnaux où j’ai voyagé autour du terrain de foot. Je suis arrivé à Cugnaux en 1975. Avant d’habiter à Cugnaux, j’ai habité à Paris. Puis à l’âge de 10 ans, je suis parti à Angers avec mes parents. Mon père y avait un salon de coiffure. J’ai fait toute mon adolescence à Angers où mon père était dirigeant, vice-président d’un club de foot du côté d’Angers.
Rappelle-nous ta profession ?
Quand je suis arrivé à Cugnaux, ma mère m’a fait rentrer à la Poste comme auxiliaire. J’y étais polyvalent : au guichet, facteur… Ensuite, on m’a fait passer le concours de la Poste à Toulouse. J’ai été reçu et j’ai dû monter à Paris pour obtenir ma titularisation. Puis je suis revenu à la Poste de Cugnaux. Je suis à la retraite depuis 2014.
Tu as, bien sûr, un passé de sportif !
Bien sûr ! Comme mon papa était dirigeant au foot, j’ai intégré les Poussins du club. J’y ai joué jusqu’en Cadets. J’ai été sélectionné Minime du Maine et Loire. Après, on a déménagé. On est venu sur la région toulousaine et je n’ai pas continué le foot, mais, comme j’étais passionné par ce sport, je suis devenu, dirigeant, supporter de la JSC.
On connaît, grâce à l’interview de 2005, ton parcours de dirigeant, de supporter et d’éducateur jusqu’en 2005. Mais, depuis qu’en a-t-il été ?
J’ai été dirigeant des U15 avec Jean Marc Roussel. Ensuite, je suis passé avec les U19, avec Thierry Trenque, et j’ai continué avec Dalmiro Da Costa. Et, comme Dalmiro a intégré l’équipe Seniors 2 qui était en Promotion Ligue, il m’a demandé de le rejoindre et de continuer avec lui l’aventure. Ensuite, il a pris en charge les Seniors 1 et j’ai continué avec lui. Dernièrement, en 2019/2020, j’étais dirigeant des Seniors 2 avec Pascal Renosi. Ils avaient besoin d’un dirigeant et je voulais que les Seniors 2, qui étaient en D5, remontent un peu. Je voulais leur donner un peu de dynamique pour remonter la pente. En même temps, j’étais resté un polyvalent : je donnais un coup de main aux U19, aux U20 élite comme dirigeant pour faire la touche, pour la police de terrain…
Mais tu avais aussi d’autres activités au sein du club, non ?
Oui, je donne un coup de main pour les lotos, les vide-greniers, les stages, les tournois… Sur les tournois, j’avais notamment la tâche d’assurer la tombola. Je passe beaucoup de temps au stade. Ça a été toujours ma passion. Le club est devenu ma deuxième famille.
Tu es toujours accompagné d’un petit chien. C’est encore le cas aujourd’hui. Peux-tu nous en parler ?
Le premier chien s’appelait But, puis j’ai eu Goyenne, un petit chien qui était une des figures de la JSC, sa mascotte, quoi ! Il faisait partie du décor. Je le maquillais à ma façon, avec le slogan JSC, et je l’habillais en rouge et noir. Il a fait une grande partie de ma carrière de dirigeant. Aujourd’hui, Cannelle a remplacé Goyenne. Et Cannelle, c’est pareil. C’est une chienne qui m’est arrivée il y a 13 ans et demi. C’est un client, sur ma tournée, qui me l’a donnée. Elle aussi, elle a voyagé. Elle a fait partie de l’épopée en CFA 2 avec Christian Lopez et dernièrement avec William Prunier qui était en adoration devant elle. A chaque déplacement : Rodez ou autre, j’amenais Cannelle et elle participait aux victoires. Du coup, William Prunier était tellement en adoration devant Cannelle, que je lui avais promis qu’en cas de portée, je lui donnerai un petit. Le fait est que le dernier de la portée, je l’ai offert à William qui en est fou.
Dans ton interview de 2005, tu évoquais ton action d’éducateur auprès des Débutants. Est-ce que tu as continué depuis ?
Je ne me suis occupé que de la catégorie des Débutants durant une bonne vingtaine d’année, même une trentaine d’année parce que j’ai eu le plaisir d’entraîner Rémy Soyeux qui est à l’heure actuelle dans le milieu professionnel. En ce moment, il joue en N2 à Romorantin. Depuis, je n’ai plus eu d’activité d’éducateur.
Venons-en à cette saison 2019/2020. Tu étais le dirigeant de l’équipe Seniors 2. Comment l’as-tu vécue ?
Au départ, on avait un bel effectif, puis, petit à petit, l’effectif s’est considérablement réduit, par blessures ou parce que certains joueurs n’ont plus répondu aux entraînements et aux matchs. Heureusement que Gilles Rosay, qui avait la charge des U19 et qui avait un effectif assez conséquent, a permis aux Seniors 2 de clôturer la saison jusqu’au confinement à la 3ème ou 4ème place. On n’a pas pu jouer la montée en D4 alors qu’elle était toujours possible. Sinon, la saison s’est très bien passée dans une bonne ambiance.
Un bon souvenir ?
C’est quand j’ai intégré les U19 avec Thierry Trenque. J’ai passé 4 ans avec lui, plus une saison en Promotion Ligue, avec l’équipe Réserve. Ce sont les meilleurs moments que j’ai passés à la JSC. Ensuite, il y a, bien sûr, des événements qui sont de très bons souvenirs : l’année où avec Eric Taborda nous avons accédé en CFA 2 et où, la même année, on a aussi gagné la Coupe du Midi, en 2004. Nous avons joué le 7ème tour de la Coupe de France et mon grand souhait, ce serait que l’équipe accède, un jour, au 8ème tour de la Coupe de France, ce serait la cerise sur le gâteau.
Etant donné ta fidélité au club, je pense que tu seras encore à la JSC, la saison prochaine, mais avec quelle mission ?
Je viens de prendre place dans le groupe des Seniors 1, en tant que dirigeant, au côté de Thomas Bossenec que j’ai côtoyé quand il a joué en CFA2 à la JSC.
Tu es un très ancien de la JSC. Tu as connu des hauts et des bas dans le club. Comment vois-tu la suite ?
Je vois la suite, je ne dirais pas en rose comme la ville de Toulouse, mais en rouge et noir. La suite, je la vois bien, d’un côté positif parce qu’on est en train de bien restructurer le club au niveau financier, à tous les niveaux. Je pense qu’on devrait vivre une belle saison 2020/2021 : au moins remonter en R2 et l’accession de nos jeunes en Ligue, sans oublier, bien sûr, la « remontada » des Seniors 2.
Tu crois possible une montée des seniors 1, en fin de saison, en R2 ?
Oui, la montée est envisageable. On a quand même gardé à peu près le même effectif que la saison dernière, sauf 2 ou 3 départs et on a 4 ou 5 recrues très intéressantes autant dans la jeunesse que dans l’expérience.
Samedi prochain 22 août, l’équipe fanion reçoit Carbonne pour le premier tour de la Coupe de France. Quel est ton pronostic ?
La victoire ! Bien sûr !
Un dernier mot ?
Je ne pourrai pas terminer cette interview sans parler de la destruction de l’ancien stade Jean Dardé qui me tenait très à cœur et où j’ai vécu de merveilleux moments, en passant par le festival des Violettes, les accessions de l’équipe 1 et de bien d’autres équipes… J’y ai vu les premiers pas de Daniel Bravo. C’est mon seul grand regret de voir ce terrain à l’abandon sur leque l on va construire de nombreux logements.
Merci Jean Louis. A très bientôt et bonne saison 2020/2021 à la JSC, avec les « rouge et noir » !