Gilles Belluzo, correspondant presse JSC: interview

Bien que la saison 2020/2021 ait démarré, nous continuons notre long voyage sur la Planète JSC, saison 2019/2020, par l’interview de Gilles Belluzo, correspondant presse JSC .  (A suivre…)
Interview réalisée par Robert Grisolia le 05/08/2020
 Bonjour Gilles, peux-tu te présenter ?
Je suis né le mardi 11 mars 1969 à Toulouse. J’habite à Cugnaux pratiquement depuis ma plus tendre enfance, c’est-à-dire à partir de l’âge de 5 mois, donc depuis 1969. Je suis célibataire, sans enfant, sans compagne et je vis chez mes parents. Ma profession, c’est assistant bibliothécaire. Je travaille au Quai des Arts à Cugnaux.
Peux-tu nous dire quel a été ton parcours sportif ?
J’ai un parcours de footballeur, puisque j’ai été à la JS Cugnaux à partir des Poussins jusqu’en Cadets. J’ai surtout été entraîné par monsieur Lafforgue que tu as interviewé récemment. J’ai eu également comme éducateur Daniel Benzenet. Je jouais en six, demi-défensif. Ensuite, j’ai arrêté en Cadets parce que je voulais étudier un peu la littérature dans un lycée. Alors, je suis allé au lycée Saint Sernin à Toulouse. Alain lafforgue a vivement critiqué mon attitude, ma décision. Ça ne l’a pas empêché, quelques années plus tard, de venir me chercher à la bibliothèque de Cugnaux qui s’appelait Paul Eluard à l’époque, en face de la place de l’Europe. Il m’a dit : « Gilles, il faudrait que tu parles un peu du club de foot de Cugnaux dans le journal de la ville. Tu as joué à la JSC et tu connais beaucoup de choses sur le club. Donc, si tu peux utiliser tes capacités littéraires pour parler du club de Cugnaux, ce serait bien. » Bien sûr, j’ai accepté avec plaisir.
Est-ce que ta carrière sportive s’arrête là ?
Non, non ! J’ai continué à faire du sport. J’ai fait du tennis, de la musculation, j’ai fait de l’aviron, en club : pour le tennis, à la JS Cugnaux, pour l’aviron, j’étais à l’Emulation Nautique à Toulouse sous le pont Saint Michel.
Combien de temps as-tu pratiqué l’aviron ?
Deux à trois ans. J’ai même fait des compétitions, mais je n’ai pas été très fort.
Et puis ?
J’ai fait du Fitness à Cugnaux, route de Plaisance avec Martine Abadie. Et, enfin, un peu de rugby à Cugnaux où j’ai retrouvé Jean François Cervera avec qui j’avais joué au foot longtemps et qui, lui, jouait en équipe 1 de rugby. J’ai arrêté le sport en club, vers 25, 26 ans, par là. Après, j’ai fait du sport loisir d’entretien.
Un bon souvenir de sportif ?
Oui. C’est avec l’Aviron et l’Emulation Nautique à Cazaubon. J’ai adoré. On était sur un huit avec barreur et on a fait une compétition. Même si elle a été catastrophique, ça a été toute une épopée. J’ai apprécié ce qu’était un départ en trois quart coulisse et plein d’autres choses. Il y avait beaucoup d’enthousiasme et d’émulation, c’est le cas de le dire. C’était très agréable.
As-tu un passé de dirigeant ?
Oui. Ça fait treize ans que je suis à la JS Cugnaux football. Comme je te l’ai déjà dit, c’est Monsieur Alain Lafforgue qui est à l’origine de mon engagement. Il m’a expliqué beaucoup de choses sur la ville, sur l’environnement sportif. Il m’a mis en relation avec le correspondant local de la dépêche du Midi à qui j’ai envoyé des articles régulièrement. Ensuite, j’ai été au Petit Journal où j’étais payé à la pige comme on dit. A eux aussi, je leur envoyais quelques articles sur la JSC. Ça me plaisait beaucoup. Mais quand on a arrêté de me payer au Petit Journal, j’ai arrêté. Mais autrement, je suis la JSC et je continue, ça me plaît d’être le correspondant pour la presse locale de la JS Cugnaux football parce que c’est un club qui me tient à cœur.
Dis-nous comment ça se passe un jour de match.
Comme j’ai été un peu joueur, j’imagine ce qui se passe un peu dans l’attitude des joueurs, du coach au moment du match et de tout ce qui est autour. Je prends en note beaucoup de choses qui sont dans l’environnement, dans ce qui se dit, dans l’atmosphère. Je note tout ça dans un carnet. Après j’en fais un résumé avec ce qu’ont voulu faire les joueurs, s’ils ont tenté des actions, s’ils ont réussi, s’ils ont conclu, s’ils sont contents, si les parents étaient contents, s’il y avait de nombreux supporters et beaucoup d’autres choses. Donc, j’en fais un article et je l’envoie au correspondant de la Dépêche et au responsable du site du club.
Qu’est-ce que tu couvres comme matchs ?
C’est essentiellement ceux des Seniors, équipe 1 et équipe 2, mais j’ai couvert aussi certains matchs des U19, des U20 élite. J’ai couvert également des matchs de féminines. J’ai été notamment en 2019, à Villeneuve pour des féminines, pour un futsal Villeneuve /Cugnaux où Céline Delrieu jouait. J’ai fait un compte-rendu sur ce match-là.
Comment l’encadrement des équipes et les joueurs perçoivent-ils tes articles ?
Super ! Super ! A la fin des matchs, quand je les interroge, ils m’en parlent. Ils m’apportent des éléments. C’est toujours constructif comme on dit. Du bord du terrain, des choses se passent et on voit qu’il y a une ligne qui se dégage. A la fin du match, on est heureux. On a passé un bon moment.
Oui, mais, comment jugent-ils tes articles ?
Il arrive que des lecteurs me disent que : « Là, tu n’as pas dit ça, tu as oublié de dire ça ou tu t’es trompé … » Même, une fois, des joueurs m’ont reproché d’avoir dit que Cugnaux avait volé le match. Mais, ce n’est jamais méchant, parce que, quand on réfléchit bien, ce n’est pas une mauvaise idée, non plus, de dire ça. Maintenant, j’ai de bons retours, Les gens apprécient d’être cités. Ils me le conseillent même : « Tu devrais nous citer, ça nous ferait plaisir » me disent-ils. C’est ce que je fais et ils sont contents, voilà !
Peux-tu nous dire ce que tu comptes faire la saison prochaine ?
Je suis toujours partant. Je couvrirai les matchs, comme cette année, d’une manière continue, mais, maintenant, il peut y avoir d’autres impératifs qui entrent en jeu : si je suis appelé ailleurs, malheureusement, je ne pourrai pas faire autrement. Mais, en général, j’essaierai de les suivre de façon assidue. Ensuite, je suis prêt à le faire pour toute autre catégorie qui me le demanderait, selon mes disponibilités, bien sûr.
Et ce confinement, comment l’as-tu vécu ?
Ça ne m’a pas trop plu parce qu’on n’avait qu’une heure pour faire un peu de sport, un peu de promenade. Moi, j’en faisais ¾ d’heure en général et ça ne me plaisait pas trop, parce que je trouvais que je ne me dépensais pas assez.
Un petit mot sur le club, en général ?
C’est un club qui va peut-être, être plus présent aux yeux des gens parce qu’il semble qu’il y ait du mouvement avec jonathan, tous les dirigeants et un bon site internet qui donne beaucoup d’informations sur le club. Puis, d’après ce que je sais, il y aurait de nouveaux sponsors importants.
Tu es optimiste pour l’avenir du club qui a, comme tu le sais, traversé des périodes difficiles.
Ah ! Oui ! Oui ! Moi je suis d’un naturel optimiste. Je vois le club progresser, pourquoi pas. Comme dirait un ami : « Je ne détiens pas une boule de cristal », mais bon, je peux toujours dire que c’est un bon club. C’est un bon club formateur, déjà, qui est labellisé. Maintenant, garder nos joueurs formés au club, je ne sais pas trop. Ensuite, comme m’a dit mon père, ça dépend des finances, mais il n’y a pas que ça, hein ! Ça dépend aussi, quelques fois, des amitiés entre les joueurs, notamment Seniors, qui ont envie de jouer ensemble, à ce niveau-là, niveau que je n’ai pas connu en tant que joueur.
Un dernier mot ? Sur ton père, peut-être, qui suivait, je crois, notre équipe fanion.
Mon père a joué un peu au TFC et il aimerait être toujours présent et assister aux matchs à Cugnaux. Mais, malheureusement, c’est difficile pour lui à cause de problèmes de santé, mais ça lui plairait beaucoup.
Merci Gilles. On attend avec impatience tes articles sur la saison 2020/2021.

Avec l’équipe Minimes de la JSC, entraînée par Alain Lafforgue

Au tournoi Futsal U7/U8/U9 de la JSC à M. Jazy – février 2018

En reportage lors du match Seniors 1-Tournefeuille – saison 19/20

Tournoi U6/ U7 et U8/U9 « Cédric Queste » de Cugnaux -mai 2005

Après le match de la montée en CFA2 contre Castres, avec les joueurs, l’entraîneur (Eric Taborda) et les dirigeants de l’équipe en 2004.