Nous poursuivons notre voyage sur la Planète JSC, saison 2020/2021, par l’interview de Hélène Jaubert, secrétaire (A suivre…)
Interview réalisée par Robert Grisolia le 23/09/2020
Bonjour Hélène, tu assures actuellement le secrétariat du club avec Anissa, peux-tu te présenter ?
Je suis née le mercredi 12 janvier 1977 à Toulouse. J’habite, encore, actuellement, à Toulouse. Je suis divorcée, j’ai trois enfants et je vis en concubinage avec Jonathan, le Président. Je suis contrôleuse de gestion dans une entreprise du ferroviaire.
Ça consiste en quoi ?
En fait, je surveille les coûts, les dépenses sur des projets de contrat de maintenance de Métro principalement.
Peux-tu nous dire quel a été ton parcours sportif en club, si tu en as eu un ?
J’ai fait deux sports quand j’étais petite : du judo à l’âge de six ans, je crois, jusqu’à la ceinture orange et, puis, j’ai dû faire trois ou quatre ans de natation aux Dauphins du TOEC, jusqu’à 14 ans, peut-être. Et, après, je n’ai rien fait. Enfin… rien en club.
Un bon souvenir dans ta carrière de sportive ?
Non, rien de particulier, si ce n’est que les journées étaient longues, quand on allait à des compétitions, que ce soit de judo, que ce soit de natation, pour très peu de temps en fait, parce que les combats de judo, c’était quelques minutes par-ci, par-là. Et pour la natation, c’était pareil : le temps de la longueur, de l’aller/retour. Non, je n’ai rien d’extraordinaire. Je me rappelle de ma première et seule médaille en judo, lors de ma première compétition en ceinture blanche. C’est mon meilleur souvenir et, la médaille, je dois l’avoir encore chez mes parents.
As-tu été dirigeante avant d’arriver à la JSC ?
Non, pas du tout. Je n’ai jamais été mêlée à la vie associative dans les clubs dont je t’ai parlé.
Comment es-tu devenue dirigeante à la JS Cugnaux ? Tu devais être parente de joueur et, puis, on t’a embauché, non ?
Eh bien ! non ! C’était l’inverse. Quand j’ai connu Jonathan, du coup je me suis un peu intéressé au foot. Mon fils faisait alors du foot dans un autre club, donc, l’année d’après, on a inscrit Benjamin, mon fils, à la JSC, à la rentrée de la saison 2019/2020 et, petit à petit, je me suis intégré davantage dans la fonction de dirigeante.
En discutant avec Jonathan qui te parle tellement du foot, tu proposes des idées, tu t’investis, tu l’écoutes, tu essayes de comprendre, tu proposes des trucs, tu veux lui donner un coup de main par-ci par-là, et puis de fil en aiguille, tu mets la main, et puis finalement le bras entier y passe… Tu es de plus en plus impliquée et donc ça paraît presque naturel, sans qu’il vienne me demander, que j’aille lui proposer des trucs ou lui filer un coup de main sur les e-mails etc… Je cherchais plus une répartition pour l’épauler, que ce soit pour des licences, pour des mails, des communications, sur le planning des terrains… C’est vrai qu’il en faisait beaucoup, beaucoup et j’ai essayé de l’aider petit à petit sur des petites choses et puis voilà…
C’est depuis l’an dernier que tu as pris des fonctions de dirigeante, et aujourd’hui quelle est ta fonction dans le club ?
C’est assez divers et varié. Ça touche plus au secrétariat. C’est-à-dire que je peux aussi bien saisir des licences pour donner un coup de main à Jonathan ou à d’autres personnes qui en saisissent. Je peux aussi communiquer sur les mails, par exemple sur les formations des éducateurs, quand il y en a. Je peux communiquer sur le planning des terrains chaque semaine, sur les matchs à venir de la saison. C’est aussi avec Jonathan qu’on avait travaillé à l’organisation de la Madewis Cup et qu’on était allés rencontrer les responsables, l’année dernière, à Aix en Provence. Dans le quotidien, ça peut être des réservations de terrains, des petites choses comme ça. Après, maintenant, c’est vrai qu’il y a la fonction de Karim qui est arrivée.
Alors justement avec Karim, l’agent de développement sportif qui est en place depuis le début de cette saison et que j’ai interviewé récemment, comment ça se passe ?
Karim a des missions précises. Il est vraiment dans la recherche de partenariats, il est là pour apporter un peu plus de structure sur certaines choses et être le point local, basé au club, on dira sur la journée complète. Il est toujours là que ce soit pour le contact mairie, pour d’autres instances comme le District ou la Ligue et, bien sûr, les éducateurs et les parents. Ça ne fait qu’un mois qu’il est là et, petit à petit, il y a d’autres fonctions qui vont lui être attribuées, notamment des petites communications sur le terrain, de savoir ce qui se passe au club chaque semaine et chaque week-end. Et là, peut-être, je me mettrai un peu plus en retrait. Pour l’instant, ça ne me gêne pas de le faire pour qu’il puisse bien rester focalisé sur ses fonctions principales que ce soit d’être l’ambassadeur du club en termes de partenariat, en termes de manifestations et d’organisation de stages… Pour tout ça, on l’épaule, on travaille avec lui, mais c’est lui qui doit porter tout ça.
L’Assemblée Générale va bientôt avoir lieu, seras-tu candidate une autre saison pour assurer le secrétariat ?
Oui, je suis partante pour une autre saison en tant que secrétaire du club avec la liste du président.
Anissa que j’ai interviewée récemment aussi était en quelque sorte secrétaire adjointe et serait prête aussi à donner un coup de main. Comment cela peut-il s’articuler ?
Moi, je suis arrivé au club pour prendre certaines fonctions pour donner un coup de main, Anissa faisait aussi certaines choses, mais était plus pour l’organisation du loto, du vide-greniers… Toutes ces manifestations extra sportives demandent beaucoup d’énergie et je pense qu’on ne manque pas de travail pour être une, deux, voire plusieurs secrétaires. Donc, c’est vrai qu’on pourrait réfléchir parce qu’Anissa, maintenant, assiste beaucoup Walid aussi sur les U10. C’est vrai qu’il faudrait qu’on réfléchisse à une répartition des fonctions pour Anissa qui veut continuer à s’investir et pour moi, de manière que, chacune, on puisse se compléter pour apporter tout ce qu’il faut au club au niveau de l’administratif.
Il n’y a pas longtemps que tu es au club. Qu’est ce que tu penses de la JSC ?
Comme je te disais, dans l’associatif, je n’étais rien ! Au club de foot, j’étais juste une maman d’un petit joueur depuis deux ou trois ans. Moi, ce que je regarde, c’est plus l’humain parce que, même au football, je n’y connais rien, pour être honnête. Moi, je vois ça comme une entreprise, une organisation, comment les gens interagissent, quels sont les manques en termes parfois organisationnels ou de communication… Je pense qu’il y a encore des choses à faire. Il y a eu beaucoup, beaucoup d’avancées depuis un an, un an et demi que je connais le club. Donc, c’est très prometteur parce que la ligne est plutôt ambitieuse et on sent que ça part dans le bon sens. On l’a bien vu ce week-end sur le tournoi Madewis Cup, même si tout n’était pas optimal, il y avait pas mal de jeunes gens qui étaient présents. Ça a permis de refédérer ensemble certains dirigeants qui ne se connaissaient pas plus que ça. Mais, ce qui m’a surpris… C’est vrai, que je voyais ça d’un œil un peu extérieur, j’ai été surprise de voir que des éducateurs ne se connaissaient pas entre eux, ce qui provoque des problèmes de communication pour s’accorder entre eux sur l’utilisation des terrains sans forcément passer par le secrétariat, par exemple.
Un dernier mot ?
J’ai fait mon premier tournoi en tant que dirigeante, de l’autre côté de la scène. J’ai trouvé ça très intéressant. Ça m’a permis de mieux connaître certains éducateurs, certains dirigeants et j’ai passé un très bon moment. C’est vrai que j’aurais préféré que le président soit là (Il était confiné suite à un test positif au Covid). On avait monté ce projet ensemble et c’était dommage qu’il ne puisse pas être là pour le mettre en œuvre le jour J. Mais, je pense que ça s’est quand même bien passé et pour moi ça a été assez enrichissant à titre personnel.
Merci Hélène. Merci pour ton investissement à la JSC. On te souhaite une bonne saison 2020/2021.